Le président Bush a prouvé encore une fois, la semaine dernière, qu'il luttait sérieusement contre le terrorisme - et encourageait un monde plus pacifique - quand il a nommé l'expert du Moyen-Orient Daniel Pipes au conseil d'administration de l'Institut américain pour la paix.
Tout le monde n'est pas fan de Pipes. Les terroristes et leurs apologistes le détestent.
Le Council on American-Islamic Relations, par exemple, qualifie Pipes d'«islamophobe». Son estimation que jusqu'à 15 pour cent des musulmans sympathisent avec l'islam militant est troublante.
Mais bien sûr, le CAIR ne serait pas d'accord.
Feignant d'être un groupe de [défense] des "droits civiques", le CAIR a défendu des bandes terroristes, comme les talibans et le Hamas.
En 1998, il a critiqué un panneau publicitaire qui appelait Oussama ben Laden «l'ennemi juré» et a parrainé un rallye où l'un de ses intervenants a loué le djihad et ceux qui le soutiennent.
Mais Pipes, que nous sommes fiers d'avoir comme chroniqueur hebdomadaire, énerve aussi les gauchistes qui apprécient le politiquement correct et la tolérance pour (probablement) les terroristes avant toute chose.
Il est averti de la menace que représentent les militants musulmans en Amérique, en notant les nombreuses personnes qui sont déjà aux arrêts ou examinés pour leurs liens avec le terrorisme.
Ce faisant, il a soigneusement - courageusement – répertorié leurs antécédents et leurs rôles dans différents complots.
Ce que vise Pipes n'est pas de salir l'Islam ou les musulmans ; en effet il prend la peine de distinguer entre l'islam, qu'il respecte, et la forme militante de l'islam qui est un détournement.
Pipes recherche plutôt une plus grande vigilance (même si c'est politiquement incorrect) en identifiant la source de la violente
animosité.
Ce qu'il entend [dire], c'est que la paix ne peut pas toujours être acquise grâce à la tolérance et au dialogue ; parfois elle doit être réalisée en affrontant l'ennemi, et en le vainquant.
Comme l'Amérique est en train de faire en Irak.
Comme l'Amérique aurait dû faire avant le 11 septembre.
Que Pipes ait raison ou tort dans son estimation de l'indulgence des musulmans pour le terrorisme, sûrement, l'Institut de la Paix sera bien servi en entendant son point de vue.
Et Bush a d'autant plus de mérite que Pipes l'a critiqué pour avoir rencontré des apologistes de l'islam militant.
Le Sénat devrait rapidement approuver.