Titre original : Israel Victory. How Zionists Win Acceptance and Palestinians Get Liberated
Par Daniel Pipes, New York, Wicked Son. À paraître le 18 juin 2024
Un éminent historien applique sa compréhension fine du Moyen-Orient au conflit israélo-palestinien, l'affrontement le plus insoluble et le plus émotionnel du siècle dernier.
Daniel Pipes soutient que la lutte oppose deux mentalités sans pareille et sans issue, et qu'on observe en dehors de la politique ordinaire mutuelle, ce qui la rend si difficile à comprendre.
La première mentalité est celle du rejet, ou de la négation des Juifs, du judaïsme, du sionisme et d'Israël par les Palestiniens. Elle explique leur objectif génocidaire persistant, leur refus d'accepter le oui comme réponse, leur refus de rechercher de meilleures conditions de vie et leur habileté à propager l'hostilité à l'égard de l'État juif.
La deuxième mentalité est celle de la conciliation, ou de la tentative des sionistes de gagner l'acceptation des Palestiniens non pas en battant leur ennemi mais en l'enrichissant et en l'apaisant. M. Pipes s'oppose à cette anomalie méthodologique de la part d'Israël et préconise plutôt la méthode traditionnelle utilisée pour mettre fin à une guerre à savoir, la victoire. Les Palestiniens abandonnent, Israël gagne.
Dans un essai brillant qui apporte des idées étonnamment nouvelles et des recommandations politiques originales sur un sujet éculé, il tire les leçons des échecs passés du « processus de paix », approfondit la nature universelle de la défaite et de la victoire et propose des conseils pratiques en deux étapes sur la façon dont Israël peut gagner : d'abord en éliminant l'Autorité palestinienne et le Hamas, puis en déployant un minimum de violence et un maximum de messages.
Les deux camps ont besoin d'une victoire d'Israël pour rompre avec l'inertie de mentalités dépassées. Pour Israël, la victoire signifie l'acceptation, en particulier parmi les musulmans et au sein de la gauche mondiale. Pour les Palestiniens, cette victoire signifie la libération d'une obsession destructrice qui leur permettrait enfin de bâtir un système politique, une économie, une société et une culture dignes de leurs talents et de leurs ambitions.
Biographie. Daniel Pipes a enseigné l'histoire à l'Université de Chicago et à Harvard. Membre de l'équipe de planification politique du Département d'État sous le président Reagan, administrateur des bourses Fulbright et fondateur du Middle East Forum, Pipes en est à son dix-neuvième livre.
Invité publiquement par un haut responsable d'Al-Qaïda à se convertir à l'islam, il a été reconnu comme l'un des 100 diplômés vivants les plus influents de l'Université Harvard et figure dans le Who's Who in the World de Marquis.
« Intelligent et bien informé » selon le New York Times, Pipes est vu par le Wall Street Journal comme un « commentateur faisant autorité » et décrit par le Washington Post comme étant « peut-être le spécialiste américain le plus éminent sur l'islam radical ». « Principal penseur » du mouvement néo-conservateur selon le journal égyptien Al-Ahram et « extrêmement controversé » selon le Toronto Star, il est considéré par Le Monde Diplomatique comme « l'un des propagandistes les plus inconditionnellement pro-israéliens » alors que Counterpunch voit en lui « un infâme charlatan ».