Le Council on American-Islamic Relations, (CAIR) a intenté une action contre Andrew Whitehead, l'un des fondateurs de l'Anti-CAIR (ou ACAIR), devant le tribunal en service pour juge itinérant, à Virginia Beach , le 31 mars 2004.
(La requête pour ce jugement ressemble à une précédente lettre «cessez et renoncez " du CAIR à Whitehead.)
La poursuite allègue que le CAIR est la victime de "diffamation calomnieuse" en raison de déclarations d'Anti-CAIR cinq en particulier (les citations entre guillemets qui suivent sont exactement telles que présentées dans la requête):
Qu'il n'y a aucun doute que le CAIR est une organisation soutenant le terrorisme qui est financée en partie par des terroristes, et que le CAIR ne souhaite rien de plus que la mise en œuvre de la charia en Amérique.
Le CAIR est une "organisation fondée par des partisans du Hamas, qui cherche à renverser le gouvernement constitutionnel aux Etats-Unis et à le remplacer par une théocratie islamiste en utilisant notre propre Constitution comme protection."
ACAIR rappelle à nos lecteurs que le CAIR a été lancé par des membres du Hamas et il est soutenu par des individus, des groupes et des pays qui appuient les terroristes.
Pourquoi s'opposer au CAIR? CAIR a des liens établis avec des terroristes islamiques, et il a été fondée par des terroristes islamiques. Le CAIR n'est pas aux États-Unis pour promouvoir les droits civils des musulmans. Le CAIR est ici pour faire de l'Islam radical la religion dominante aux États-Unis et convertir notre pays à une théocratie islamique sur la même ligne que l'Iran. En outre, le CAIR a réussi, grâce à une manipulation habile des médias populaires, à se présenter comme le visage «modéré» de l'islam aux États-Unis. Le CAIR a réussi à tel point que la majorité de ses membres ne sont pas conscients que le CAIR soutient activement les terroristes, les groupes terroristes et les pays soutenant le terrorisme. En outre, le CAIR reçoit directement des fonds des pays qui soutiennent les terroristes islamiques.
Le CAIR est une organisation fondamentaliste dédiée au renversement de la Constitution des États-Unis et à l'installation d'une théocratie islamique en Amérique.
Ces déclarations, le CAIR affirme qu'elles ", sont fausses, et étaient fausses lorsqu'elles ont été faites." En outre, l'Anti-CAIR les fit "en sachant qu'elles étaient fausses." Les déclarations sont diffamatoires, car «elles supposent la perpétration d'une infraction pénale." Elles ont causé au CAIR un préjudice "à sa position et à sa réputation à travers les États-Unis et ailleurs."
En dédommagement, le CAIR demande 1 million de dollars en dommages-intérêts compensatoires, 350,000 dollars en dommages-intérêts dissuasifs, ainsi que ses frais de justice légaux et les intérêts à compter de la date du 16 avril 2004.
Commentaires: (1) Je suis personnellement intéressé à cette affaire parce que le CAIR m'a attaqué à plusieurs reprises et l'Anti-CAIR a souvent pris ma défense. Il est d'un intérêt plus large parce que le CAIR est une organisation de taille basée en Amérique du Nord; pour plus d'informations sur ce groupe, voir mon article de 2002, une vaste bibliographie et un forum de discussion animé ici.
https://fr.danielpipes.org/1846/cair-les-allies-moderes-du-terrorisme
(2) J'ai cité l'Anti-CAIR auparavant dans mes écrits au sujet de l'arrestation pour terrorisme d'un ancien employé du CAIR, et j'ai trouvé ses rapports précis sur ce sujet.
(3) A ma connaissance, c'est le premier procès du CAIR contre la critique. Ce qui s'en approchait, jusqu'à maintenant, était une action en justice à caractère personnel intentée par un employé du CAIR, Hussam Ayloush, et non par l'organisation elle-même. (Comme l'Anti-CAIR a lui-même signalé, la poursuite a été rejetée.)
(4) Le CAIR, qui est rapide quand il s'agit d' annoncer ses propres activités dans le monde, a été curieusement silencieux sur cette action en justice.
Questions: Je me demande pourquoi le CAIR intente un procès en diffamation. (1) C'est pour le CAIR, habituellement une organisation très secrète, ouvrir la porte à la divulgation de documents. En d'autres termes, pour qu'Andrew Whitehead se défendre devant la cour, il est en droit de demander la production de documents relatifs à des questions telles que la fondation du CAIR, le financement, la mission et les objectifs, puis de cuisiner les personnes associées au CAIR.
(2) Le CAIR n'a sans doute pas connaissance des ressources financières Andrew Whitehead; tout ce qu'on sait, c'est qu'il poursuit quelqu'un sans moyens pour environ 1,5 million de dollars.
(3) L'Anti-CAIR a jusqu'à présent été un secret bien gardé. Le Service de classement des pages web à alexa.com, met http://www.anti-cair-net.org à 1,5 millionième des sites les plus consultés. Le site du CAIR, en revanche, est à 150.000 e. Ce procès en diffamation aidera probablement l'Anti-CAIR en termes de visiteurs de site Web, d'abonnés à son service e-mail, de couverture des nouvelles, et de financement.
Est-ce que le CAIR - une organisation tactiquement habile – a ici commis une erreur ? peut-être les critiques constantes d'Anti-CAIR l'ont fait réagir émotionnellement? Ou a t-il fait une opération de calcul trop subtile pour que l'extérieur le discerne? Les réponses devraient arriver dans les mois à venir