Expulser les islamistes de l'Occident, c'est ce qu'a déclaré l'ex-ministre québécoise des relations internationales Monique Gagnon-Tremblay.
« Je pense que tous les partis politiques au Québec doivent affirmer haut et fort que non nous ne voulons pas de l'islamisme au Québec, nous n'en voulons pas en Ontario et nous n'en voulons pas au Canada. ....Nous devons repenser notre contrat social pour les immigrants afin que les gens - les musulmans qui veulent venir au Québec mais qui ne veulent pas respecter les droits des femmes ou nos lois en général - restent dans leur pays et ne viennent pas au Québec, parce que c'est inacceptable. D'un autre côté, accueillons ceux qui veulent accepter notre mode de vie et respecter nos droits. Nous les aiderons à s'intégrer. »
Une autre députée libérale à l'Assemblée nationale du Québec, Fatima Houda-Pepin a souligné qu'introduire la charia au Canada violerait les droits des femmes et ouvrirait la porte à la polygamie.
« Nous avons vu la charia à l'oeuvre en Iran. Nous l'avons vu en Afghanistan avec l'odieux régime des talibans. Nous l'avons vu à l'oeuvre au Soudan où l'on a coupé les mains de centaines d'innocents. Nous l'avons vu au Niger avec les tentatives de lapidation de personnes accusées d'adultère. »
Madame Houda-Pepin, éduquée comme musulmane, invite la population à identifier les musulmans qui militent pour l'application de la charia.
«L'une des forces des islamistes est qu'ils vous connaissent très bien. Ils connaissent votre histoire, votre culture, votre système de justice, la Charte des droits....Leur but n'est pas de s'intégrer au Canada, il est de soumettre le Canada à leurs valeurs.»
Le ministre de la justice, Yvon Marcoux, rejette l'introduction de la charia en déclarant: « Certainement pas au Québec. La porte est fermée et le restera. » Et un porte-parole de l'Action démocratique, Jean-Nicolas Gagné a ajouté: « Nous sommes certainement contre l'application de la charia au Québec. »
Commentaire : Je soutiens depuis longtemps qu'il faut expulser les islamistes des pays occidentaux et je suis frappé que les premiers officiels à entrer dans mes vues vivent au Québec et soient préoccupés du respect des droits des femmes. Peut-être que lassés des politiques d'immigration du Québec, les officiels commencent à prendre conscience du danger de laisser entrer des ennemis - pas seulement des terroristes mais des islamistes - dans la province ( 11 mars, 2005 ).
12 mars, 2005
« Quel lien avons-nous avec ce qui arrive au Soudan ou en Afghanistan? Y a-t-il quelqu'un pour dire qu'il faut appliquer les lois de ces pays au Canada? ». C'est ce qu'a répondu Jamal Badawi à Fatima Houda-Pepin lors d'un discours à l'université Concordia. Brandir le spectre de décapitations et d'amputations en Arabie Saoudite et dans d'autres pays musulmans révèle une ignorance enracinée dans la peur et les préjugés, a affirmé le directeur de Islamic Information Foundation à Halifax. En répondant à Monique Gagnon-Tremblay, Riad Saloojee de la branche canadienne du Conseil des relations Amérique-Islam (Council on American-Islamic Relations) a demandé « Je me demande si elle serait prête à dire aux juifs ou aux chrétiens qu'ils ne seront plus admis au pays s'ils croient au bien-fondé de l'arbitrage de disputes fondés sur leur foi. »
Commentaire : Les islamistes se rendent compte qu'ils ont un problème.
14 mars, 2005
Geert Wilders, un député néerlandais indépendant qui a fondé son propre parti, Groep Wilders, vient de révéler son programme électoral. Il réclame, entre autres choses, d'expulser les immigrants qui n'ont pas obtenu leur citoyenneté et qui refusent de s'intégrer. Il réclame aussi qu'on ferme les frontières de la Hollande pendant 5 ans aux immigrants non occidentaux et qu'on abolisse les écoles coraniques et qu'on interdise le voile islamique.
17 mars 2005
Dans une lettre envoyée à The Gazette de Montreal, Monique Gagnon-Tremblay précise ses vues sur la charia.
« Même si les tribunaux au Québec et au Canada peuvent tenir compte de considérations religieuses dans leurs jugements, la charia n'a aucune place au Québec ou au Canada. Afin qu'il n'y ait aucun doute à ce sujet, il est important que les immigrants comprennent que les lois québécoises ou canadiennes s'appliquent à tous. Le Québec est une société démocratique et séculière. A ce titre, elle s'efforce d'accorder à tous les citoyens, quelle que soit leur race, leur religion ou leur origine, les mêmes chances pour s'épanouir pleinement. Tous les immigrants devraient connaître ces règles. Durant mon mandat comme ministre de l'Immigration, j'ai veillé à ce que cela soit clarifié dans la loi québécoise de l'immigration et dans le " contrat moral " que doivent respecter les immigrants. Je m'oppose vigoureusement à toute tentative de faire respecter des obligations religieuses, au Québec ou au Canada, qui sont contraires à nos lois. »
26 mai, 2005
La presse canadienne rapporte: « Aujourd'hui, les législateurs québécois ont voté à l'unanimité le rejet de tribunaux islamiques. Ce vote veut porter un coup aux pressions croissantes de certains musulmans pour que le droit de la famille tienne compte de leur religion. »
26 juillet, 2005
Bob Carr, l'éloquent premier ministre de New South Wales déclare qu'on doit cesser d'accorder des visas aux immigrants qui refusent de s'intégrer. Interrogé à la radio au sujet de Khalid Yasin, un américain qui a réclamé l'imposition de la charia, il a répondu:
« Je ne pense pas qu'on devrait le laisser entrer....Si quelqu'un dit que tout ce que votre pays approuve est mal - que les femmes ne devraient avoir aucun droit, qu'il faut pourchasser et persécuter les homosexuels, que la charia devrait être appliquée à tout - je ne pense pas que de tels individus ont un rôle à jouer ici. Je ne pense pas qu'ils devaient être admis ici. »
3 août 2005
Gerald Howarth, ministre britannique de la défense dans l'opposition, estime que les islamistes britanniques devraient émigrer vers des pays musulmans. « S'ils n'aiment pas notre façon de vivre, la solution est simple: aller ailleurs, partir. »
Mais si ces gens sont nés en Grande-Bretagne: « Même chose. Si vivre ici ne vous plaît pas, partez. Il y a assez de pays dont le mode de vie peut les satisfaire. Ils seraient heureux et nous aussi. » Il ajoute que tous les gens à qui il a parlé, lui donnent entièrement raison.
24 août 2005
Deux ministres australiens critiquent les musulmans qui réclament l'imposition de la charia.
Le ministre de l'Éducation Brendan Nelson déclare ceci:
« Nous croyons que toute personne doit avoir les mêmes chances. Peu nous importe d'où elles viennent ou leur religion. Mais nous exigeons en retour, qu'elles respectent la Constitution de l'Australie et nos lois. Ceux qui ne veulent pas être Australiens, qui ne veulent pas vivre selon nos valeurs et les comprendre, eh bien qu'ils s'en aillent. »
Peter Costello, le trésorier d'Australie et successeur possible du premier ministre John Howard, dit à une émission de télévision animée par Tony Jones ce qu'il pense des musulmans vivant en Australie qui réclament la charia.
Peter Costello: ...Ce pays est fondé sur la démocratie. Notre constitution en fait un pays séculier. Nos lois sont adoptées par le parlement australien. Si ça ne vous plaît, si vous voulez un pays dont la loi est la charia ou une théocratie, l'Australie n'est pas pour vous. Ce n'est pas le genre de pays où vous pourrez vous sentir à l'aise si vous vous opposez à la démocratie, aux lois adoptées par un parlement, à l'indépendance des tribunaux. A ceux-là je dis qu'ils doivent penser à émigrer vers d'autres pays où ils se sentiront plus à l'aise avec leurs valeurs et leurs croyances..... Des religieux disent reconnaître deux lois: la loi australienne et la charia. Il n'y a qu'une seule loi en Australie, c'est la loi australienne. Il faut être très clair à ce sujet. Nous nous attendons à ce qu'ils ne reconnaissent que cette loi et qu'ils s'y conforment. Aux musulmans nés en Australie, je dis la même chose.
Tony Jones: Si je comprends bien, ceux qui ont double citoyenneté, donc qui peuvent partir et qui n'aiment pas pas les valeurs australiennes, on vous encourage à partir?
Peter Costello: Si vous préférez la charia et que vous avez la possibilité d'émigrer dans un pays où la charia est en vigueur, c'est peut-être la meilleure option. L'Australie s'attend à ce que ses citoyens respectent un certain nombre de valeurs fondamentales - la démocratie, l'autorité de la loi, l'indépendance judiciaire et la liberté individuelle. Quand on vient s'établir en Australie et qu'on demande la citoyenneté, on prête serment ou s'engage à respecter le système démocratique et les valeurs de l'Australie. C'est ce qu'on exige de ceux qui viennent ici et si cela ne fait pas leur affaire, il est clair que ce n'est pas un pays dont on ne peut pas partager les valeurs. On pourrait donc demander à une personne qui a double citoyenneté de retourner vivre dans son pays d'origine.
Tony Jones: Voulez-vous dire les forcer à partir?
Peter Costello: On pourrait leur demander d'exercer une autre citoyenneté.
Peter Jones: Mais vous n'agiriez ainsi que s'il y avait eu une attaque terroriste? Vous n'agiriez pas ainsi, par exemple, si l'on avait empêché un attentat.
Peter Costello: Je ne veux commenter des situations particulières. Je m'en tiens au cas de personnes qui ont double citoyenneté et qui se sentent mal à l'aise avec les institutions de l'Australie. On pourrait leur demander de retourner dans leur pays d'origine.
Peter Jones: En usant de la force?
Peter Costello: Je le répète, on pourrait leur demander de retourner d'où ils viennent.
Commentaire (de Daniel Pipes): Bob Carr et Peter Costello, chefs des deux plus importants partis politiques de l'Australie, s'accordent sur l'attitude à tenir au sujet de la charia.
11 novembre 2005
L'intrépide Peter Costello, trésorier de l'Australie, revient sur le sujet au cours d'une entrevue avec Ray Martin à l'émission A Current Affair. En voici la transcription presque intégrale. Je souligne quelques phrases importantes.
Ray Martin: Il semble clair, si l'on se fie à ce que vous avez dit à la presse, que vous êtes en colère contre les musulmans qui réclament la charia.
Peter Costello: La position que je défends est celle-ci. Les Australiens sont libres d'exprimer leurs vues politiques, mais il y a des valeurs, des principes auxquels l'Australie tient, a toujours tenu et va continuer de tenir. Nous ne deviendrons jamais un État islamique. Jamais nous n'observerons la charia. Nous avons une Constitution. Elle fait de l'Australie un état civil, ses lois sont adoptées par des représentants élus. Nous serons toujours une démocratie et aux gens qui viennent ici et qui nous disent qu'ils aimeraient changer cela, je leur dis, vous devez comprendre que cela n'arrivera jamais.
Il y a des valeurs essentielles auxquelles tient l'Australie, auxquelles elle tiendra toujours et elle s'attend à ce que ses citoyens les acceptent. C'est un gouvernement du peuple, qui adopte des lois démocratiques, reposant sur le respect de l'égalité entre les hommes et les femmes et si vous n'aimez pas ces principes, alors l'Australie n'est pas la meilleure place pour vous.
Ray Martin: Vous dites que c'est un pays libre, mais que ce n'est pas un crime de critiquer la loi ou le gouvernement?
Peter Costello: Non ce n'est pas un crime. Par contre je vais m'opposer à quiconque croit qu'il va réussir, d'une façon ou d'une autre, à faire de l'Australie une République islamique. Cela n'arrivera pas. Si vous voulez vivre dans une République islamique, allez dans les pays qui sont des Républiques islamiques. Vous serez plus heureux qu'en Australie. C'est ma position.
Ray Martin: Vous m'avez dit, il y a trios mois, qu'il a des leaders musulmans qui continuent de le vouloir et l'affirmer.
Peter Costello: Et bien, il n'y a qu'une loi en Australie: celle adoptée par le parlement et que les tribunaux font respecter. Et toute personne qui vit en Australie doit le comprendre de même que les immigrants qui choisissent de s'établir ici.
Ray Martin: Devrions-nous être plus sévère envers les immigrants qui ne sont pas encore citoyens? Devrions-nous leur dire qu'ils devront respecter les lois australiennes et non pas chercher à se conformer à la charia.
Peter Costello: Je pense qu'il est normal de rappeler ce qu'est l'Australie à ceux qui veulent y venir. Si vous voulez être un Australien, on s'attend à ce que vous en respectiez les lois. Si vous ne le voulez pas, alors l'Australie n'est pas le pays où vous serez heureux. Il y a d'autres pays où vous seriez plus heureux. Je pense qu'on a le droit de dire cela aux immigrants. Je pense qu'il faut être très clair et très direct.
Ray Martin: Comme vous l'avez dit au début de cette entrevue, nous vivons des temps difficiles, mais il y a encore des musulmans qui réclament la charia. Devrions-nous les expulser?
Peter Costello: Je dirais à ceux qui ont une double citoyenneté et qui sont malheureux en Australie, de retourner dans leur pays d'origine. C'est tout de même bizarre que des gens nous disent « Je veux vivre dans ce pays, mais je suis opposé à tout ce qu'il est » ou « Je suis opposé à son système de gouvernement ». Si vous le pensez vraiment, pourquoi ne pas retourner là d'où vous venez. Vous y seriez plus heureux. Si vous croyez qu'il faut tout changer en Australie, tout ce à quoi l'Australie tient, le problème c'est probablement vous et pas l'Australie.
Ray Martin: Que dites-vous aux Australiens nés ici et qui disent la même chose?
Peter Costello: C'est un autre problème. Une personne qui n'a qu'une citoyenneté tombe dans une autre catégorie. Ils n'ont pas d'autres pays où aller ou alors qu'ils voudraient bien émigrer, mais ne le peuvent pas.
Ray Martin: Iriez-vous jusqu'à leur donner de l'argent pour les aider à partir? Peter Costello: Vous ne pouvez leur demander de partir, mais ils pourraient vouloir émigrer....
Ray Martin: Comme je l'ai mentionné, vous m'avez parlé de cela il y a trois mois. Depuis les choses ont changé considérablement. La semaine dernière, il y a eu une importante opération de contre-terrorisme. N'est-il pas temps pour le gouvernement australien d'être plus dur?
Peter Costello: Je pense qu'il est temps pour le gouvernement de dire sans détour qu'il n'est pas question de changer les fondements de ce pays et que cela n'arrivera pas. Cela doit être clair pour les musulmans qui vivent ici et les immigrants qui viendront s'établir ici. Le temps est venu de parler franchement. C'est ce que je me suis engagé à faire.
Ray Martin: Voulez-vous dire qu'il n'y aura pas de seconde chance? Expulseriez-vous un immigrant qui défend la charia et qui n'est pas citoyen?
Peter Costello: Ma position est qu'ils doivent se rendre compte que ce qu'ils réclament n'arrivera pas. Si c'est ce que vous voulez, vous ne le trouverez pas ici.
Ray Martin: Je sais que vous ne le voulez pas, mais après avoir pris position aussi fermement, ne dites-vous pas que cela mettra de la pression sur les musulmans ordinaires, la plupart de bons citoyens respectueux des lois?
Peter Costello: Évidemment, la plupart des Australiens musulmans sont ici parce qu'ils acceptent un état séculier, parce qu'ils respectent les démocraties parlementaires: c'est pour cela qu'ils sont venus ici. Et quiconque accepte cela, est bienvenu. Je vise ceux qui viennent ici, qui veulent tirer avantage de notre système et ensuite le changer ou l'abolir. Nous avons une Constitution, elle ne changera pas. Si vous n'aimez pas la manière dont l'Australie est gouvernée, si vous n'aimez pas un État laïc, vous n'aimerez pas l'Australie. C'est ma position. Mais si vous aimez un État qui n'est pas une théocratie et que vous voulez vivre sous un tel régime pour vous épanouir, bien sûr, vous êtes bienvenus, comme les millions d'autres immigrants que l'Australie a accueillis.
Ray Martin: Est-ce que vous compatissez avec les leaders musulmans modérés qui affirment ressentir de l'hostilité et être la cible de commentaires racistes?
Peter Costello: Je pense que ces leaders ont aussi un rôle très important à jouer, notamment, en dénonçant clairement le terrorisme, en avertissant ceux qui s'engagent dans le terrorisme qu'ils ne sont pas de vrais musulmans, qu'ils sont dominés par une idéologie perverse. Quand ils parlent comme cela, ils contribuent de façon importante à rendre l'Australie plus sûre. Et j'encourage les leaders musulmans à prendre position sans détour et sans complaisance.
Ray Martin: Que dites-vous aux Australiens non-musulmans qui voient des vêtements différents, différentes cultures - d'être tolérants?
Peter Costello: Oh, absolument. L'Australie n'a pas de problème avec différentes modes ou différentes manières de vivre. Mais il n'y a pas de place pour ceux qui n'acceptent pas nos valeurs fondamentales: la démocratie parlementaire, l'autorité de la loi, l'égalité entre citoyens, l'état laïc. Sur ces points, il n'y a rien à négocier. Ce que vous portez, ce que vous mangez importe peu. Mais ne confondons pas cela avec ce qui est crucial pour l'Australie et ce à quoi ce pays tient par-dessus tout.
Ray Martin: En écoutant les réactions des gens, beaucoup disent qu'il est trop tard et que nous avons perdu nos us et coutumes?
Peter Costello: Bien sûr que non. Et c'est un grand pays. C'est l'un des plus merveilleux au monde. Et nous avons la volonté de nous assurer qu'il le demeurera. Et nous allons faire ce qu'il faut pour cela.
12 novembre 2005
L'Association des musulmans libanais d'Australie répond à Peter Costello et lui reproche des déclarations « injustifiées, inacceptables, et incitant à la haine ». Elle lui demande de défendre l'harmonie et de respecter la diversité « l'essence du véritable islam ».
21 novembre 2005
Alby Schultz, un simple député libéral, va plus loin que Peter Costello et demande que l'on tienne compte de la religion de ceux qui veulent émigrer en Australie. Les demandes des postulants qui ne sont pas chrétiens ou qui vivent dans des pays hostiles à l'Occident devraient faire l'objet d'un examen très soigneux. « Nous devons resserrer les critères d'admission à la citoyenneté - particulièrement pour ceux qui viennent de pays dont les habitants sont hostiles au christianisme. »
20 février 2006
Le prermier ministre John Howard critique certains aspects de la culture musulmane et souligne qu'ils représentent un défi sans précédent pour l'Australie. Même s'il croit que la majorité des musulmans vont s'intégrer avec succès, il souligne qu'il y a deux problèmes sans précédent:
- « il y a une proportion de musulmans qui sont foncièrement hostiles à notre société et cela est un problème majeur. On ne le trouve pas chez les Italiens, les Grecs, les Libanais chrétiens, les Chinois qui sont venus en Australie. Jamais on a vu des immigrants faire l'éloge du djihad ».
- « certains comportements envers les femmes sont un problème sérieux. Même si le machisme caractérise certaines cultures méditerranéennes, ce n'est rien en comparaison des attitudes extrêmes de certains musulmans. »
23 février 2006
Peter Costello parle encore une fois des musulmans favorables à la charia. Il rappelle qu'il n'y a qu'une loi et qu'elle vaut pour tout le monde....Il ne peut y avoir un courant légal d'origine religieuse qui puisse rivaliser ou supplanter la loi australienne dans le gouvernement de la société civile. La source de la loi est le parlement, démocratiquement élu. Ceux qui veulent vivre sous la charia n'ont qu'à aller en Arabie Saoudite ou en Iran. Ils se sentiront plus heureux. Mais pas de charia en Australie.
Il distingue deux groupes: les immigrants et ceux qui sont nés en Australie. Aux immigrants, il dit: « Celui qui ne peut pas honnêtement prendre l'engagement de citoyenneté, ne peut pas honnêtement devenir citoyen. S'il a déjà obtenu la citoyenneté, on devrait pouvoir la lui retirer s'il est citoyen d'un autre pays. »
En ce qui concerne ceux qui sont nés en Australieou qui n'ont pas double citoyenneté, il déclare: « Dans ce cas, nous avons des citoyens qui sont si aliénés qu'ils rejettent les valeurs de ce pays. Une telle aliénation peut représenter une menace pour les droits et libertés des autres. Il est donc important d'expliquer nos valeurs, pourquoi elles sont importantes, et d'inciter les leaders qu'ils respectent, à nous aider dans ce processus. En dernier ressort, cependant, il est important qu'ils sachent qu'il n'y a qu'une loi et qu'on la fera respecter qu'ils en reconnaissent la légitimité ou pas. »
27 février 2006
Écho britannique aux sentiments exprimés en Australie vient de Sir Trevor Phillips, président de la commission sur l'égalité raciale. Sa réaction vise des musulmans vivant conformément à la charia dans leurs propres enclaves.
« Je pense que cela est inconcevable. Nous avons un système juridique....et il n'y a rien à négocier. Si vous voulez des lois fondées sur un autre principe, vous devez aller vivre ailleurs. »
27 août 2006
Bob Clarkson, député du New Zealand National Party, déclare à des musulmanes portant la burka qu'elles « devraient retourner en pays d'islam ou en Iraq ». Précisant sa pensée un peu plus tard, il déclare que les musulmans devraient « faire preuve d'un peu plus de souplesse quand ils viennent s'établir dans un autre pays. Ils doivent apprendre à vivre avec nous et non pas nous combattre. »