La gare principale de Zurich avait beaucoup d'affiches en faveur de l'interdiction des minarets. |
Mais sur un autre plan, le vote qui passe de 42,5 à 57,5 pour cent représente un possible tournant décisif pour l'islam européen, un tournant comparable à l'affaire Rushdie de 1989. Qu'une grosse majorité de ces Suisses qui ont voté dimanche ait explicitement exprimé des sentiments anti-islamiques légitime potentiellement de tels sentiments à travers l'Europe et ouvre la voie à d'autres pour en faire autant. Que cela ait été les Suisses neutres, politiquement sans originalité, non médiatiques, discrets, calmes qui soudain clament leurs craintes face à l'islam ne fait que renforcer l'impact de leurs votes.
Mise à jour du 30 novembre 2009 : face à cette analyse, Matthew Yglesias du « ThinkProgress » écrit que je vois comme « une bonne chose » que les Suisses aient explicitement exprimé des sentiments anti-islamiques. Ai-je fait cela ? Je n'ai pas écrit cela. Mon intention dans ce bref commentaire était de noter objectivement l'impact du vote suisse. Pas de condamner ou de fermer les yeux sur ce vote. Relisez ce que j'ai écrit, et c'est ce que vous y trouverez, sans aucune allusion à mon point de vue personnel sur le vote qui serait « une bonne chose » ou même une mauvaise chose.
Commentaire : la manipulation d'Yglesias de mes paroles s'inscrit dans une longue et ignoble tradition dans laquelle les gauchistes déforment mes paroles et mes intentions. J'ai rassemblé quelques-uns des exemples les plus flagrants des propos « déformés par les gauchistes et les islamistes ».