Une série de bêtises, véritable bêtisier, relevées à l'occasion.
1. Bruce K. Rutherford , professeur agrégé de science politique à l'Université Colgate [Colgate University est une université américaine d'arts libéraux située à Hamilton dans l'Etat de New York (NDLT)] , a publié un livre intitulé L'Egypte après Moubarak: libéralisme, Islam et Démocratie dans le monde arabe . L'éditeur nous informe que l'étude
se sert d'entrevues en profondeur réalisées avec des juges , des avocats , des militants islamiques , des politiciens et des hommes d'affaires égyptiens. Elle utilise également les principales décisions de justice , les documents politiques des Frères musulmans et les écrits des grands penseurs islamiques contemporains de l'Égypte .
Assez impressionnant . Rutherford a ajouté une introduction à l'édition de poche qui est sortie le 1er juillet 2013, soit deux jours avant le coup d'Etat militaire contre le gouvernement des Frères musulmans . Dans la notice publicitaire de présentation on lit ( j'ai, pour aider, mis en caractères gras les prévisions dignes d'être notées) :
Bruce Rutherford examine les batailles politiques et idéologiques qui animent la vie politique égyptienne et façonnent les perspectives pour envisager la démocratie dans la région . Il fait valoir que les laïcs et les islamistes convergent autour d'un programme de réforme qui prend en charge les principaux éléments du libéralisme , y compris les contraintes sur le pouvoir de l'État , la primauté du droit et la protection de certains droits civils et politiques . Mais est-ce que ce libéralisme approfondi conduira à la démocratie ? Et que peuvent faire les Etats-Unis faire pour voir ce qu'il en est? En répondant à ces questions, Rutherford montre que les réformateurs de l'Egypte sont réticents à l'idée d'élargir le rôle du public dans la politique . Cela suggère que , tandis que le libéralisme est susceptible de progresser régulièrement dans l'avenir , l'avance de la démocratie sera lente et inégale .
Oups . (3 juillet 2013)